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dimanche 28 février 2021

Ecotopia
(Roman) Science-Fiction/Utopie
AUTEUR : Ernest CALLENBACH (Usa)
EDITEUR : Gallimard-Folio SF 670, 12/2020
TO: Ecotopia, Banyan Tree Books,1975 (autopublié)
TRADUCTION : Brice Matthieussent
COUVERTURE : Sam Van Olffen
Précédentes publications :
● Stock-1, 1975 sous le titre Ecotopie
Rue de l'échiquier-Fiction, 10/2018 — 304 p., 19 €/Couv. : ValK
→ Voici une réédition qui me ramène loin… en 1979, pour être plus précis. A cette époque j'arpentai déjà depuis longtemps les territoires de la SF. J'écumai les rayonnages des librairies et les bouquinistes à la recherche de titres qui s'apparentaient à mon genre de prédilection et j'éprouvai pas mal de difficultés à me procurer la substantifique moelle dont je me délectai depuis mon adolescence car, en ce temps là, la SF n'avait pas pignon sur rue en France, contrairement au pays anglo-saxons, et n'occupait que des recoins de tables dans les officines consacrées à la littérature main stream. Dés lors, mon plus grand plaisir consistait à dénicher des petits ouvrages pas directement rattaché au genre et publié chez des éditeurs reconnus qui avaient bien sûr omis de leur accoler l'étiquette SF préjudiciable pour les ventes. Car le récit de Ernest Callenbach s'inscrit directement dans la veine des "utopies" ce genre littéraire initié par l'écrivain britannique Tomas More (avec son Utopie, 1518) qui s'inscrivait dans les traces d'illustres prédécesseurs comme Platon dans sa République, un genre qui constitue indubitablement l'une des branches de la science-fiction et qui a connu de multiples développements tels que Ile d'Aldous Huxley, Les villes invisibles d'Italo Calvino, L'île des gauchers d'Alexandre Jardin, etc…. La particularité du roman de Callenbach réside cependant dans le fait qu'il constitue un manifeste écologique avant l'heure dont les échos se répercutent étrangement sur les falaises de nos préoccupations environnementales actuelles. Le postulat de départ s'établit à partir d'une Guerre de Sécession bis qui voit trois états de la Côte Ouest des Etats-Unis, la Californie, l'Oregon et l'Etat de Washington, se désolidariser de l'union américaine afin de former un nouveau pays indépendant baptisé Ecotopia qui entend bien ériger la décroissance comme modèle de société. Pendant 20 ans ce nouveau territoire ferme ses frontières au reste du monde afin de pratiquer tranquillement sa politique d'autogestion radicale, avant de décider de renouer des relations diplomatiques avec les autres états à la bannière étoilée. William Weston, journaliste new-yorkais du Time-Post, spécialiste des relations internationales, et grand reporter qui a parcouru le monde de long en large, a le privilège d'être le premier étranger à être autorisé à pénétrer à Ecotopia. Autant préciser tout de suite qu'il s'engage dans ce reportage d'un mois  avec la ferme intention de mettre en valeur toute l'absurdité d'une aventure qui ose prôner l'épanouissement personnel et collectif comme palliatif à la sacro-sainte réussite individuelle à la base du credo de tout bon américain qui se respecte. Et William Weston fait partie de cette catégorie. La trentaine, divorcée, père de deux enfants, amant d'une jeune femme sur laquelle il développe son machisme décomplexé, il est parfaitement intégré dans cette société de consommation bien ancrée dans un modèle productiviste qui donne la part belle à un égocentrisme forcené à un cynisme de bon aloi. Difficile donc pour lui de comprendre un pays dirigé par une femme, à la semaine de travail de 20 heures, aux entreprises en autogestion, aux vélos ayant chassé les voitures, pratiquant le revenu universel, utilisant uniquement des énergies renouvelables et des transports en commun gratuits. Un total dépaysement pour lui qui, paradoxalement, au fil des articles qu'il va envoyer à son journal et de son immersion dans ce qu'il considérait de prime abord comme une autre planète, va voir vaciller ses certitudes sur sa version du monde idéal. Fragilisé par sa relation amoureuse avec une écotopienne il va, au fil des jours, regarder sous un autre angle cette société dont les individus parlent aux arbres, à la criminalité quasi inexistante, mais où des combats de guerre rituelle sont organisés en guise de défoulement, jusqu'à se demander si le style de vie auquel il adhérait totalement depuis sa naissance représentait réellement le bon modèle à suivre. Ecrivain engagé, fervent adepte de la décroissance, du recyclage organisé et de l'obsolescence programmée, Ernest Callenbach réalisa avec ce roman écrit il y a prés d'un demi siècle et vendu à travers le monde à plus d'un million d'exemplaire, un récit prophétique qui s'avère d'une brûlante activité dans le contexte troublé des bouleversements climatiques et sanitaires qui agressent notre propre société.

mardi 3 novembre 2020


Sénéchal III (Roman) Médiéval Fantastique

AUTEUR : Grégory De Rosa (France) - EDITEUR : GALLIMARD-Folio SF 656, 3/2020 — 443 p., 8.50 € - COUVERTURE : Aurélien Police/Précédente publication : Mnémos, 10/2018 — 320 p., 19.50 € — Couverture de Emile Denis

→ Moïra Rien de mieux pour humaniser un héros et le rendre crédible auprès de son lecteur que de le mettre d'abord dans de fors mauvais draps. Rappelez-vous de Clint Eastwood, dans les bon vieux westerns spaghettis, ils commençaient toujours  par se prendre une bonne raclé (souvent donnée par une brute à la Lee Van Cleef) avant de pouvoir jouer au redresseur de tors revanchard. Grégory Da Rosa a brillamment joué de ce concept en envoyant ce cher Sénéchal, Philippe Gardeval, au fon d'une geôle renversées de Lysimaque où, accusé d'avoir trahi la couronne,  il ronge son frein tout en recevant la sainte visite du Pontife Boniface du syncriarcat de Méronne en recherche d'une confession qu'il ne recevra pas. Dehors le séraphin Démosthène assiège toujours la cité avec l'empereur Lysander de Castlewing et les courtisans, et le perfide baron Othon De Ligias en premier, au lieu de s'inquiéter du fait que le plus gros des défenseurs ait été envoyé à l'extérieur des murs, alors qu'ils devraient plutôt garder des remparts assaillis de toutes parts, se réjouissent de la disgrâce du Sénéchal qui  semble bien avoir définitivement perdu l'amitié du roi Edouard. Cependant, le procès qui devait décider de son sort ne se déroule pas comme prévu, car le Sénéchal honni n'est pas le seul accusé. Adoptant le biais de la narration à la première personne dans le style Jaworski de Gagner la guerre, Gregory De la Rosa continue de tisser son entrelacs d'intrigues, ramassis d'ambitions, de complots et de trahisons entre lesquelles Philipe Gardeval louvoie comme une loups de haute mer imbu de son talent et peu enclin à épargner des adversaires juste dignes de son mépris. Son but : regagner l''estime du monarque de Lysimaque et démasque les véritables traîtres. Une tache de longue haleine qui fera la part belle à une violence digne de l'autre source d'inspiration avouée de l'auteur, la série Game of Thrones, avec, en particulier, un épisode final digne des fameuses Noces de sang (les puristes s'y retrouveront). En vérité, plus que l'action proprement dite, pourtant conduite à un rythme effréné, ce sont les passions qui servent de moteur au récit. Contrariées, imprévisibles, violentes, voire démesurées et même désespérées, elles colorent de sang et de larmes cette fin de trilogie baignée dans une ambiance tragique chère aux meilleures réussites du médiéval-fantastiques à  la française. Toutefois, elles se partagent la vedette avec le Sénéchal lui-même, anti-héros par excellence dont les ambiguïtés rejaillissent tout au fil des pages et qui est bien loin de tout nous révéler sur son trouble passé hanté par le fantôme de la Pénélope tant aimée. Un personnage qui, au fil de ses mensonges, de ses meurtres et autres perfides machinations parvient à devenir détestable, ce qui est somme toute une autre manière de ne pas laisser le lecteur indifférent. C'est ainsi que ce dernier devra apprendre à ne pas se fier au contenu du journal intime tenu par Philippe Gardeval relatant avec minutie le siège de Lysimaque par les Castellois. Toutefois, bien des pages de cette ultime fresque lui seront profitables pour la compréhension de l'ensemble de l'œuvre car, entre autres révélations, on apprendra les véritables raisons de la Sainte Croisade menée par les Castellois contre le royaume de Méronne, on en saura un peu plus sur la véritable nature de l'ange Lysimaque ainsi que sur la mort de Pénélope et on découvrira comment le Sénéchal s'y prendra pour attirer à lui un peuple en révolte contre la couronne pour qui il fera office de sauveur. On le voit, ce dense roman n'est pas avare en surprise, comme celle de découvrir un personnage appelée Franck Herbert, comme le créateur de Dune ou des anneaux de pouvoir clin d'œil à une autre trilogie estampillée J.R.R. Tolkien. De quoi ne pas regretter cette ultime plongée au cœur de l'esprit torturé du Sénéchal Philippe Gardeval, maître marionnettiste au sein d'un univers de cité assiégé qui conjugue le funeste avec le lyrisme, tout en dévoilant les pans d'un imaginaire d'une prégnante originalité. Une nouvelle réussite de cet auteur montpelliérain passionné de romans historiques et d'histoires médiévales.

Autre couverture


 ♦ Thecel ♦ (Roman) Mondes Parallèles

AUTEUR : Léo HENRY (France)/EDITEUR : GALLIMARD-Folio SF 655, 11/2020 — 289 p., 8.49 €*COUVERTURE : Aurélien Police
→ Moïra est une jeune princesse élevée dans le strict enseignement du couvent des Mères en tant qu'héritière de l'Empire des Sicles que son père dirige d'une main de fer. Peu consciente de ce lourd fardeau qu'elle partage lors des trop rares visites de son frère Aslander auquel elle est étroitement unie, elle devient experte au tir à l'arc tout en s'accoutumant à  la présence d'un dragonnet qui égaye son morne quotidien. Mais le grand Empire établi par les Oeucumaîtres cinq siècles plus tôt est à l'aube de profonds bouleversements que vont accélérer le décès du père de la jeune fille. Or, Aslander, son seul héritier mâle n'est jamais revenu du dernier voyage qu'il a entrepris et voilà Moira désignée pour diriger l'Empire à sa place après un mariage qu'elle n'a jamais désirée. De quoi entraîner sa fuite à travers un monde dont elle découvre peu à peu l'extraordinaire diversité fort éloignée du labyrinthique Palais Impérial dont, avec son frère, elle partageait tous les secrets. Lancée sur les traces d'Aslander et de sa belle amante Donnel de Talsa, elle vivra toutes sortes d'aventures qui l'entraîneront dans les pas des énigmatiques Face Pâles, auprès du souriant Albin et des Déscompteurs, qui l'amèneront à murmurer à l'oreille des dragons pour pouvoir les chevaucher, tout en étant confrontée aux sournois agissements des deux autres factions de pouvoir de l'Empire Sicle,  l’Oecumaîtrise et ses sages, le Temple et ses sœurs combattantes. Toutefois, au fil de ses pérégrinations, et tandis que les rumeurs de guerre se fond de plus en plus pressantes, elle ne tardera pas à être spectatrice du Retournement, pièce maîtresse du jeu entre l'Empire des Sicles et Abacule, archipel infini d'incertitude et de contradictions, Passant sans le vouloir d'un monde à l'autre elle s'intègrera dans un trame d'événements qui ne sont pas sans rappeler des background à la Dark City ou à la Inception, transformant la réalité en un continuum brumeux où s'égarent les lignes d'intrigues de personnages devenus esclaves de leur destinée, comme cette jeune princesse qui, après avoir donné un nom au premier dragon à avoir éclos en Thecel, et après avoir partagé la geste de l'orphelin Face Pâle devenu son ami, s'est lancée sur les traces du souvenir de son frère, circulant d'un monde à  l'autre tout en se dépouillant d'une partie d'elle-même pour arriver enfin à s'appréhender dans toute la complexité de son être. Un court roman intimiste porté par l'écriture ciselé de Léo Henry qui s'inscrit plus directement dans la lignée d'une fantasy à la Gormenghast de Mervyn Peake que dans une celle d'une sword and sorcery débridée, mais qu'on peut lire en retenant son souffle tandis que ses pages se déroulent comme une buée d'imaginaire s'échappant lentement des coulées de mots humidifiant le papier d'un éloge à la différence, d'un goût prononcé pour les rêveries des cartographes et un certain penchant pour l'anarchisme, tout en nous laissant glisser sous les draps d'un monde volontairement non architecturé, mais plutôt savamment murmuré, comme le souffle de Moira dans l'oreille du dragon.

vendredi 27 mars 2020



ABRY Nicolas & HUSS Valérie (Fr) Nicolas Abry est chercheur au Centre alpin et rhodanien d'ethnologie et Valérie Huss, conservateur du Musée Dauphinois où elle est responsable du service Collections et Ressources Humaines. Ils partagent tous deux une profonde passion pour la culture artistique, sociale et imaginaire de leur terroir

Etres fantastiques : de l'imaginaire alpin à l'imaginaire humain (Essai) Bestiaire - MUSEE DAUPHINOIS, 1/2006 — 108 p, 13 €/Sommaire : Préface de André Vallini - Avant-propos de Jean-Claude Duclos - Les dragons Le serpent volant dans la tradion orale, de Alice Joisten L'espace et le temps des dragons : Le dragon dans l'aire européenne, de Michel Meurger Le dragon, l'Eglise et l'imaginaire médiéval, de Pascal Collomb Le dragon : Objets et patrimoine immatériel, de Philippe Cordez
Critique : KWS 59 (Eric Vial)
→ Ouvrage collectif coordonné par Nicolas Abry et Valérie Huss.Editions Musée dauphinois. Trois familles d’êtres surnaturels sont ici évoquées. Hommes et femmes sauvages, dragons et chauchevieille montrent comment les manifestations de l’imaginaire alpin participent d’un même patrimoine, humain. En ce qui concernent les cracheurs de feu ou serpents volants, on découvre à travers ces contes comment ils sont liées au serpent de la Genèse, aux crues et surtout à la conquête des montagnes par les hommes, se partageant entre la tradition cultivée du reptile volant et celle populaire mariant le saurien au félidé,Telle est l’ambition de cet ouvrage et de l’exposition qu’il prolonge, pour rendre enfin visible une partie de l’immense moisson de contes et de récits légendaires faite par l’un de ses conservateurs, Charles Joisten. Une contribution alpine à la connaissance du patrimoine narratif de l’humanité.


ABBET Jean-Pierre (Suisse) Originaire de Martigny et de Lausanne (Suisse), ville où il est né en 1955, Jean-Pierre Abbet a d’abord suivi des études artistiques à l’École des Beaux-Arts de Lausanne (actuelle ECAL), dont il est diplômé. Ayant travaillé quelques années comme graphiste, il s’est ensuite formé en sociologie et anthropologie à l’Université de Lausanne, où il a rencontré Daniel Stoecklin. S’étant ensuite tourné vers la recherche en éducation, il a pris une part active à la mise sur pied d’une unité cantonale pour le pilotage des systèmes pédagogiques (URSP) où il occupe la fonction de responsable scientifique et administratif. Il poursuit par ailleurs une activité d’essayiste, de nouvelliste et de conteur
Histoire de dragon  (Ro) Jv  / Dragonneau – LULU.COM, 1/2008 — 12 p., 8.42 €
→ Du papa dragon qui crachait des boules de feu et de son fils qui crachait des flammèches. Petit dragon, qui lance des flammèches, se voit souvent, en rêve, crachant d'aussi grandes et belles boules de feu que son père. Un jour, papa dragon lui propose de rôtir lui-même le repas du dimanche de la famille...


 ABNETT Dan & LEE Mike (Gb)  : Ecrivain anglais bien connu pour sa contribution dans le domaine des comics et les X-Men, il a écrit de nombreux romans dans l’univers de Warhammer 40.000, soit en solo, comme la série de « L’ascension d’ Horus », soit en collaboration, avec Mike Lee, par exemple pour le cycle du « Malus Darkblade » dont l'appartenance au monde des dragons se fait par le destrier qu'il monte, Spite, une créature reptilienne que son peuple nomme Nauglir, ce qui signifie Sang Froid, apparentée à la race des cracheurs de feu Mike Lee : L’un des principaux créateurs et développeurs du White Wolg Game Studio’s Demon: The Fallen. Depuis  plusieurs années il contribue à l’élaboration de nombreux jeux de rôle ainsi qu’à celle de leurs suppléments. Il vit actuellement aux Etats-Unis et a collaboré avec Dan Abnett à la série Malus Darkblade
MALUS DARKBLADE : 1.La malédiction - 2.Tempête de sang - 3.Le faucheur d’âmes - 4.L’épée de Kaine - 5.Le Seigneur de la Ruine - *Chroniques de Malus Darkblade 1 - *Chroniques de Malus Darkblade 2 - *Le prix du sang (nouvelle)




1 ♦ La malédiction (Ro) Dark Fantasy - LA BIBLIOTHEQUE INTERDITE-Warhammer 15, 9/2007 — 352 p., 11,50 €/To : The daemon's curse, Black Library 2005/Tr. :  Dominique Lacroust/Couv. : Clint Langley
Réédition : in Les chroniques de Malus Darkblade 1, Black Library France-Warhammer, 9/2011 — 864 p., 23 €/Couv. :Clint Langley
→ Originaire de Hag Graef, Malus Darblade est le fils de Lurhan Fellblade le Vaulkhar de Hag Graef, seconde personnalité la plus importante de la cité (le Roi Sorcier exclu). Sa mère est une sorcière répondant au nom d'Eldire. Il aspire à être le Vaulkhar à la place de son père, puis Drachau (le chef de la cité) et même Roi de Naggaroth. Il monte une créature reptilienne (bien qu'en réalité il s'agisse d'un cousin des dragons) que son peuple nomme nauglir, ce qui signifie Sang froid, nommé Spite. Au début de son aventure, Malus se retrouve piégé par Tz'Arkan, un démon emprisonné par cinq mages durant les Premières Guerres contre le Chaos. Il a un an pour retrouver cinq artéfacts ou il mourra et son âme sera le jouet du démon. Ces artefacts sont : l'Octogone de Praan, l'Idole de Kolkuth, le Poignard de Torxus, l'Épée de Khaine et l'Amulette de Vaurog. Guerrier. Traître. Monstre. Même au sein de la communauté des perfides elfes noirs, Malus Darkblade apparaît comme un parangon de cruauté. Il dérobe une carte ouvrant l'accès à une puissance secrète, enfouie dans les profondeurs des Désolations du Chaos, et mobilise son équipe de coupe-jarrets pour tenter sa chance. Leur périple les pousse jusque dans la folie du Chaos, face à des horreurs capables de faire tressaillir le plus impassible des elfes noirs. Découvrez le premier roman de la série Malus Darkblade et suivez notre héros le plus sombre au cours de ses aventures périlleuses dans le Vieux Monde de Warhammer !
2 ♦ Tempête de sang (Ro) Dark Fantasy - LA BIBLIOTHEQUE INTERDITE-Warhammer 18, 3/2008 — 384 p., 11,50 €/To : Bloodstorm, Black Library 2005/Tr. : Dominique Lacroust /Couv. : Clint Langley
Réédition : in Les chroniques de Malus Darkblade 1, Black Library France-Warhammer, 9/2011 — 864 p., 23 €/Couv. :Clint Langley
Critiques : Ravage 45 (Anonyme)
→ Bien qu’il soit un meurtrier hors pair, un combattant sans égale et un traître toujours aussi efficace, Malus Darkblade doit encore prouver sa valeur au sein de la sinistre race des elfes noirs. Bien plus perverti que son célèbre alter ego, Drizzt Do’Urden de R.A. Salvatore (cf. le cycle d’Ombre-Terre dans la collection Les Royaumes Oubliés au Fleuve Noir), il porte en lui l’odieux démon Tz’arkan qui risque bien de le priver définitivement de son âme s’il ne parvient à retrouver cinq reliques magiques. Pour cela, il ne dispose que d’une année. Or, mettre la main sur la première d’entre elles, l’idole de Kolkuth, lui demande déjà de faire appel à toute sa ruse et à toutes ses ressources de combattant, car au fond d’un dédale mystique il devra affronter le plus redoutable des gardiens. La suite d’une série de dark fantasy s'inscrivant à merveille dans le background du vieux monde de Warhammer.
3 ♦ Le faucheur d'âmes (Ro) Dark Fantasy - LA BIBLIOTHEQUE INTERDITE-Warhammer 21, 9/2008 — 339 p., 10,70 €/To : Reaper of souls, Black Library 2006/Tr. : Dominique Lacroust /Couv. :Clint Langley
Réédition : in Les chroniques de Malus Darkblade 1, Black Library France-Warhammer, 9/2011 — 864 p., 23 €/Couv. :Clint Langley
→ Guerrier. Traître. Monstre. Même parmi les siens, Malus Darkblade se distingue comme modèle de cruauté absolue. Alors qu'il vole une carte menant vers un pouvoir secret enfoui dans les profondeurs des Désolations du Chaos, Malus ne peut se douter qu'il s'agit d'un piège tendu par le démon ancestral Tz'arkan. Son âme est désormais otage et Darkblade a encore une longue route avant de parvenir à acquitter la rançon. Sa nouvelle mission l'envoie dans un mausolée hanté, en quête d'un poignard maudit censé conférer une terrible puissance à son possesseur. Certainement pas de quoi effrayer un elfe noir privé d'âme.
4 ♦ L'épée de Kaine (Ro) Dark Fantasy - LA BIBLIOTHEQUE INTERDITE-Warhammer 26, 3/2009 — 352 p., 10,70 €/To : Warpsword, Black Library 2007/Tr. : Dominique Lacroust /Couv. :Clint Langley
Rééd. : in Les chroniques de Malus Darkblade 2, Black Library France-Warhammer, 8/2011 — 608 p., 23 €/Couv. :Clint Langley
→ Possédé par le démon Tz’arkan, l’elfe noir Malus Darkblade est confronté à un terrible choix : retrouver cinq objets de pouvoir maudits dans moins d’un an, ou être damné pour l’éternité. Sa quête le conduit à la sombre cité de Har Ganeth où il espère découvrir la légendaire Epée de Kaine. Mais le temps passe vite, et Malus le perd inutilement à se dépêtrer des complots et assassinats qui entravent sa route. Cependant, le démon prisonnier de son âme se renforce de jour en jour et bientôt il prendra le dessus. Une plongée sans scaphandre dans la psyché tourmentée d’un elfe noir à la sinistre renommée.
5 ♦ Le Seigneur de la Ruine  (Ro) Dark Fantasy - LA BIBLIOTHEQUE INTERDITE-Warhammer 32, 11/2009 — 360 p., 10,70 €/To : Lord of Ruin, Black Library 2007/Tr. : Dominique Lacroust/Couv. : Clint Langley
Rééd. : in Les chroniques de Malus Darkblade 2, Black Library France-Warhammer, 8/2011 — 608 p., 23 €/Couv.: Clint Langley
→ Dans l'univers de Warhammer, les elfes noirs sont craints et vénérés pour leur nature éminemment maléfique et traîtresse. Nul représentant de cette espèce n'est plus tristement célèbre que Malus Darkblade. À l'issue du périple semé d'embûches qui lui permet de retrouver cinq reliques, Darkblade doit les rapporter au démon ancestral qui détient son âme, sans quoi il devra renoncer à la vie. Mais après une année de duperie, Tz'arkan honorera-t-il sa part du contrat ou tentera-t-il de tromper Darkblade une dernière fois? Tome 5/5 du cycle Malus Darkblade. Mike Lee et Dan Abnett, le créateur de Darkblade, nous livrent ici l'avant-dernier tome des aventures palpitantes de ce personnage sinistre qui donne une nouvelle dimension à l'univers brutal de Warhammer.
Les chroniques de Malus Darkblade 1  (Recueil de romans) Dark Fantasy - BLACK LIBRARY FRANCE-Warhammer 1, 11/2009 — 864 p., 23 €/To : The chronicles of Malus Darkblade, volume one, Black Library, 2008/Tr. : Dominique Lacroust & L. Philibert-Caillat/Couv. : Clint Langley/Som. : Intro. de Dan Abnett & Mike Lee Le prix du sang (nouvelle) La malédiction Tempête de sang Le faucheur d'âmes
→ Les Elfes Noirs sont craints à travers le Vieux Monde pour leur perfidie et leur sauvagerie, mais l'un eux se démarque par sa cruauté et sa malice hors du commun : Malus Darkblade. Après que Tz'arkan, un démon des temps anciens, se soit joué de lui, Malus se voit offrir un choix impossible - il a un an pour rassembler cinq objets d'une puissance incommensurable, ou il devra renoncer à son âme ! Cet omnibus vous emmène aux côtés de Malus dans sa quête pour les trois premiers artéfacts, qui le verra affronter monstres, magie, et les membres de sa propre race...
Les chroniques de Malus Darkblade 2  (Recueil de romans) Dark Fantasy - BLACK LIBRARY FRANCE-Warhammer 6, 8/2011 — 608 p., 23 €/To : The chronicles of Malus Darkblade, volume two, Black Library, 2009/Tr. : Dominique Lacroust, L. Philibert-Caillat & Anthony Esteban/Couv. : Clint Langley/Som : Préface de Dan Abnett L'épée de Kaine Le Seigneur de la RuinePostface de Mike Lee - Glossaire
→ Après avoir été possédé par le démon Tz'arkan, l'elfe noir Malus Darkblade se voit confier la mission de retrouver cinq artefacts disparus. Darkblade a déjà récupéré trois de ces objets, mais sera-t-il capable de mettre la main sur la légendaire Épée de Khaine et sur l'Amulette de Vaurog ? Et parviendra-t-il à les ramener à temps à Tz'arkan, ou sa quête est-elle vouée à échouer si près du but ? Cet omnibus rassemble les romans L'Épée de Khaine et Le Seigneur de la Ruine, ainsi qu'un lexique décryptant le langage des elfes noirs.
Nouvelle
Le prix du sang in Les chroniques de Malus Darkblade 1, Blak Library France-Warhammer 1, 11/2009 (Blood price/Tr. : de Laurent Philibert- Caillat)

vendredi 26 juin 2015

ASIMOV Isaac (Usa)
Ecrivain américano-russe né vers le 2 janvier 1920 à Petrovitchi et mort le 6 avril 1992 à New York aux États-Unis. Naturalisé américain en 1928, il devint l'un des grands noms de la SF outre-Atlantique. On lui doit notamment deux grands cycles qui ont marqué le genre, celui de Fondation, et celui des Robots, dont sont issus ses célèbres trois lois de la robotique : Première Loi : «Un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni, restant passif, laisser cet être humain exposé au danger. » Deuxième Loi : « Un robot doit obéir aux ordres donnés par les êtres humains, sauf si de tels ordres sont en contradiction avec la Première Loi.» Troisième Loi : « Un robot doit protéger son existence dans la mesure où cette protection n'entre pas en contradiction avec la Première ou la Deuxième Loi.» Il a très peu écrit dans le domaine de la Fantasy où l'on peut inclure ses histoires du cycle d'Azazel
Nouvelles
Le prince aimable et le dragon sans flammes
In Légende, Pocket-Science-Fiction/Fantasy 5627, 8/1996, p.155 à 176 (Prince delightful and the flameless dragon – Tr.: Dominique Haas)

mercredi 24 juin 2015

ACKER Sébastien (France)
Journaliste à la Nouvelle république et écrivain français
On ne réveille pas le dragon de Niort

(Roman) Légendaire/ Thriller
EDITEUR : GESTE Editions, 11/2014 — 300 p., 19 €
SERIE : Niort Opus 1
Critiques : La Nouvelle République du 23/08/2014 (Anonyme-A Niort, le dragon serpent toujours dans l'imaginaire) – La Nouvelle République du 20/11/2014 (Fabien Bonnet- Meurtre façon puzzle au pays des dragons et des dragonnades)
Niort, décembre 1692. Glacial. Le soldat Jacobus Alloneau, condamné à mort, veut saisir sa chance de voir sa sentence levée : alors il s’en va défier le dragon qui terrorise la cité depuis quatre mois. Niort, été 2014. Pourri. Les macabres découvertes se succèdent en ville, et l’odeur rance de ces crimes en série défie jusqu’aux plus hautes autorités de l’État.Quel lien entre ces deux dates ? Voilà tout le mystère d’une enquête qui va hanter le quotidien du privé libertaire Milo Scharf et de Théodore Chanteloup, patron du commissariat de Niort. Retour en 1692. L'auteur nous offre une plongée inédite dans la légende du dragon de Niort qui a hanté notre bonne ville, à l'heure des tensions entre protestants et catholiques.En parallèle, été 2014, une série de crimes dans le centre-ville nous rappelle au bon souvenir du dragon de Niort, toujours aussi mystérieux et effrayant. À travers une saga familiale, c’est le fameux mythe de la « serpe ailée » de Niort qui se rappelle à nous et éclaire le présent d’un autre regard. La fresque de l’histoire protestante éclate au grand jour : de la peste du Moyen Age à cet été 2014, combien seront-ils à apprendre à leurs dépens qu’on ne réveille pas impunément le dragon de Niort
Articles
A Niort, le dragon serpente toujours dans l'imaginaire, par Anonyme in La Nouvelle République du 23/08/2014.
Meurtres façon puzzle au pays des dragons et des dragonnades, par Fabien Bonnet in La Nouvelle République du 20/11/2014.

lundi 19 mai 2014

Gari Laski Bibliographie

LASKI Gary (Fr)
Né au kilomètre zéro en l’an de grâce 1983, Gary Laski est écrivain et philosophe. Il nourrit une passion sans borne pour la fantasy, qu’il pratique depuis sa prime jeunesse. Il est également féru d’art baroque, de design, et – nul ne sait vraiment pourquoi – de Spinoza et de Hegel, qu’il croit être des prophètes. Il passe donc son temps libre à écrire, et quelques fois quand même, à manger au resto. A Paris, vous le croiserez peut-être dans la rue, à siffloter un blues. Anæn, la légende des Sept Epées est son premier roman.
Anaen. La légende des sept épées
(Roman) High Fantasy
AUTEUR : Gary LASKI (Fr)
EDITEUR : EDITIONS DES TOURMENTS, 4/2014 — 316 p., 23 €
COUVERTURE : Dusan Kostic
Voici la légende des Sept Épées, cycle d’aventures fantastiques du chevalier aux Mille-Noms, exilé, anathème, meurtrier. Il jure fraternité de sang avec Vacyn, un érudit en quête de la source de vie qui pourra libérer son peuple. Les deux sont promptement adoubés par Aodd, un seigneur-sorcier, qui les enrôle pour qu'ils participent à un coup d'état. Leur réussite ne sera que le début de leurs tribulations. Vacyn exhume un parchemin qui lui ouvre la quête des Sept Épées de Fænkor, lesquelles auraient le pouvoir, une fois réunies, de protéger Omnorn du retour des terribles cyrices, ces magiciens qui dévastent les mondes où ils passent. Il apprend aussi que les Sept Épées sont réunies sur le continent de Ksand, dont il arpente les routes hostiles. Hélas personne, ni sorcier, ni seigneur, ni géant, ni même la mort, ne peut l’écarter de sa quête initiale. Mille-Noms devra donc, à son tour, entreprendre la quête des Sept Epées auquel son destin est lié.

dimanche 15 décembre 2013

Jeanine & Jean Guion Bibliographie

 GUION Jeanine & Jean (Fr)
Jeanine et Jean Guion ont écrit leur première histoire pour les enfants en 1972. Jeanine a été d'abord institutrice, puis orthophoniste. Jean, docteur ès Science de l'Education, a été professeur de lettres, puis inspecteur de l'Education Nationale. Ensemble ils ont imaginé le monde de Ratus, un affreux rat vert devenu le héros de la célèbre méthode de lecture Ratus et ses amis. Depuis 1985 ils dirigent la collection Ratus Poche aux éditions Hatier 
Bibliographie évolutive
Livres
Super-Mamie et le dragon (Hatier, 2008)
Super-Mamie et le dragon
(Roman) Jeunesse / Merveilleux / Dragon
AUTEUR : Jeanine & Jean GUION (Fr)
EDITEUR : HATIER-Ratus Poche 42, 12/2008 — 32 p., 3,95 €
SERIE : Super-Mamie
COUVERTURE & ILLUSTRATIONS : Jean-Christophe Raufflet
Un monstrueux dragon affammé et qui se morfond d'ennui est sorti de sa forêt et a pénétré dans la cour du château du roi de Baboulie. Sur les conseils du Grand Baboul, le savant du royaume, le roi ordonne de lui livrer en pâture les seuls enfants qui sont encore au château, Lisette, la fille du premier ministre et Martin et Margot, deux gamins venus du village voisin pour s'amuser avec elle. Mais Nigodon, le fils du Grand Baboul, qui revient de la pêche au grenouille, tombe aussi dans les griffes du dragon. Heureusement, avertie par la pie du premier ministre, Super-Mamie intervient avec ses pouvoirs magiques et désigne au dragon une autre proie, le Grand Baboul en personne, qui en réchappera grâce à l'eau de Cologne dont il s'asperge tous les jours copieusement.

dimanche 8 décembre 2013

Le Mont Saint-Michel raconté aux enfants
(Livre illustré) Jeunesse / Fantasy Légendaire / Dragon
AUTEUR : Lucien BELY (Fr)
EDITEUR : OUEST-FRANCE, 1980— 45 p., 38 Frs
SERIE : Mont Saint-Michel
COUVERTURE & ILLUSTRATIONS : Pierre Joubert

Le Mont saint-Michel, la plus belle abbaye du monde, a une prodigieuse histoire de Lucien Bély raconte aux enfants dans ce livre proposant les principales étapes de son histoire mouvementée, notamment la victoire de l'archange Saint-Michel contre le dragon émanation de Satan (p.9). On y découvre l'histoire du rocher, de la forêt et de la mer, la présence des ermites, comment l'Evêque Aubert dédia le mont à l'archange, la fondation de l'abbaye, l'âge roman, les pèlerins illustres, les miracles, les fêtes religieuses, la merveille, la vie des moines, les pèlerinages, les Miquelots au Mont, l'abbaye dans la Guerre de Cent Ans, les pastoureaux, le siège du Mont, les chevaliers de Saint-Michel, les dernières constructions, les guerres de religion, l'abbaye en ruines et la résurrection du Mont, le tout agrémenté par les splendides illustrations en couleur de Pierre Joubert.

Julia Donaldson Bibliographie

DONALDSON, Julia Catherine (Gb) 
Julia Catherine Donladson est une romancière britannique née à Shieds, en Angleterre, en septembre 1948. Elevée dans une famille qui aimait profondément la lecture, elle a écrit des chansons pour les enfants destinées à la télévision, mais s'est surtout consacrée à l'écriture pour la jeunesse avec, en particulier, la série Gruffalo, illustrée par Alex Scheffler, qui collabora également avec elle pour le livre Zébulon le dragon.
Bibliographie évolutive
Livres
Zébulon le dragon (Gallimard Jeunesse, 2010)
 Zébulon le dragon
(Roman) Jeunesse / Dragon
AUTEUR : Julia DONALDSON (Gb)
EDITEUR : GALLIMARD JEUNESSE-Albums, 9/2010 — 32 p., 13,50 €
TO : Zog, Alison Green Books, 2010
TRADUCTION : Anne Krief
COUVERTURE & ILLUSTRATIONS : Axel Scheffler
Réédition
In Les 15 plus belles histoires de princes et de princesses, Gallimard Jeunesse-Album, 2012
Gallimard Jeunesse-L'Heure des Histoires 76, 5/2013 — 40 p., 5,50 € — Couv. & ill. : Axel Scheffler
A l'école des dragons, Zébulon, le plus gros d'entre eux, est aussi le plus passionné. Il travaille avec acharnement pour gagner l'Etoile Dorée. La première année, il apprend à voler, avec quelques atterrissages malencontreux. La deuxième, il s'entraîne à rugir, et finit par se casser la voix. La troisième, le voilà apprenti cracheur de feu, mais il enflamme le bout de son aile. Et chaque fois c'est une gentille petite fille qui lui vient en aide. Or, lorsque survient la quatrième épreuve qui consiste à capturer une princesse, Zébulon découvre que son ange gardien n'est autre que la princesse Perle qui accepte de l'accompagner à l'école où elle s'occupera de soigner les dragons, tandis que Zébulon reçoit son étoile tant convoitée. Et lorsque le chevalier Tagada viendra pour la délivrer, elle le convaincra de partir avec elle à travers le monde pour accomplir leur rêve partagé de devenir médecin, le tout juché sur le dos d'un Zébulon converti en destrier enthousiaste. Une petite histoire qui réconcillie les principaux protagonistes des récits de chevaliers et de dragons, le tout mit en lumière par les illustrations couleurs d'Alex Scheffler, créateur avec Julia Donaldson de la célèbre série Gruffalo.
Autre couverture : 

jeudi 21 novembre 2013

Angela McAllister Bibliographie

McALLISTER, Angela (Gb) 
Angela McAllister est née en Angleterre en 1959. Après avoir été femme de chambre, Horticultrice, nurse, assistante de cinéma, elle se consacre désormais aux albums pour enfants, qu'elle écrit et illustre. Elle habite avec sa famille à Hampshire, en Angleterre, dans un vieux cottage anglais du XVI° siècle.
Bibliographie évolutive
Livres
Amaury chevalier malgré lui (Gallimard Folio Cadet, 2007)
Amaury chevalier malgré lui
(Roman) Jeunesse / Chevalier / Moyen Age / Dragon
AUTEUR : Angela McALLISTER (Gb)
EDITEUR : GALLIMARD JEUNESSE-Folio Cadet, 2/2007 — 128 p., 5 €
SERIE : Amaury
TRADUCTION : Alice Marchand
COUVERTURE & ILLUSTRATIONS : Ian Beck
Des cheveux carotte, un nez en forme de saucisse, son luth en bandoulière, Amaury est un garçon tout à fait ordinaire  qui préfère composer des chansons plutôt que de se bagarrer. Mais tout va changer le jour où il découvre une dent de dragon. Accueilli en héros, il est fait chevalier et, lui que le seul mot de dragon fait trembler de la tête aux pieds, se retrouve propulsé sur les chemins de l'aventure. Heureusement la rencontre d'une princesse garçon manqué, d'un roi quelque peu amnésique et d'un féroce dragon, Grincent Crachefeu le Rôtisseur, vont l'aider à accomplir la tache qui lui est désormais dévolue. Un court roman plein d'humour où les personnages clés de ce genre de conte adoptent ici des postures plutôt imprévisibles. Amaury, quant à lui, parvient chaque fois à tirer son épingle du jeu d'une façon bien personnelle, tout en mettant en valeur les autres protagonistes d'un récit auquel les illustrations en noir et blanc de Ian Beck apportent leur obole de crédibilité.

Sam Sykes Bibliographie

SYKES, Sam (Usa) 
Ecrivain américain né en 1986 et vivant en Arizona, fils de Diana Gabaldon, romancière américaine auteur de la célèbre série fantastico-historique du « Chardon et du tartan ». Il a débuté sa carrière avec le cycle de « La porte des Eons » traduisant une fantasy volontairement ironique à l'action endiablée reflet de son activité débordante sur les réseaux sociaux où il anime un blog des plus corrosifs.
Bibliographie évolutive
Série
La porte des Eéons (Fleuve Noir)
1.Le livre des abysses
2.La couronne du chaos
3.L'ombre de l'abîme
Articles
« Interview » par Gillossen sur le site www.elbakin.net, 11/2011.
L'ombre de l'abîme
(Roman) Heroic Fantasy / Dragon
AUTEUR : Sam SYKES (Usa)
EDITEUR : FLEUVE NOIR-Fantasy, 7/2013 — 524 p., 24 €
SERIE : La porte des Eons 3
TO : The Aeon's gate 2.The skybound sea, Gollancz , 2012
TRADUCTION : Emmanuel Chastellière
COUVERTURE : Marc Simonetti
Critiques : www.elbakin.net (Dup)
Grâce à la possession de la Couronne du chaos (cf. le tome 2 du cycle) le démoniaque Sheraptus est non seulement capable de pratiquer un funeste magie, mais aussi de faire obéir au doigt et à l'oeil son armée d'Infernelles, ces sortes d'amazones à la peau violette qui n'ont qu'un credo : tuer ou être tuées. Le Codex de l'Outremonde est désormais entre les mains de Malahar, le vieux guide des Shen, le peuple d'hommes-lézards à la sombre destinée, un guide qui malgré l'échec de son plan pour attirer Ulbecetonth hors de sa prison et la faire tuer par Lenk, le mercenaire aux pulsions de meurtres inavouées, n'a pas renoncé à signer la perte de la terrible reine kraken. Le monstrueux Daga-Mer s'est quant à lui finalement libéré de sa prison millénaire et ses tentacules de poulpes ne rêvent que de broyer de la chair et des âmes. Et voilà que Tête d'Algues la sirène vient annoncer à l'équipe d'aventuriers réunies sur l'île de Jagar, encore peuplée de lézard batailleurs, que des navires de Longs Visages à la magie infinie avec leur féroces cargaison d'Infernelles s'approchent du rivage. Cpendant, ce combat final destiné à sauver le monde menacé d'extinction par le Daga-Mer, ne se présente pas sous les meilleurs auspices car la tension est à son comble entre les membres d'un groupe d'aventuriers qui avaient déjà le plus grand mal à cohabiter. Lenk, se sent entouré de traîtres et n'a qu'un désir secret : tous les tuer. D'ailleur, gravement blessé, il ne tarde pas à glisser vers la folie. Asperune ne croît plus à son dieu Talanas. Danaos, qui doit faire parler une cheffe infernelle retenue prisonnière, s'abîme encore plus dans les vapeurs d'alcool. Kataria la schicte n'est plus qu'un tourbillon de colère. Gariath, l'homme-dragon, n'en finit plus de détester les hommes. Bref les dissensions psychologiques font la course avec le déferlement des actions qui s'enchaînent sans reprendre leur souffle, se permettant même de changer de narrrateur à chaque paragraphe afin de rendre le prisme des points de vue terriblement vivant et toujours plus détaillé. Ces zooms répétitifs axés sur les principaux protagonistes de l'histoire nous renseignent enfin sur leur passé, chose qui avait été impossible lors du premier volume du cycle plongeant le lecteur immédiatement au coeur d'un récit trépidant, sans pour cela briser les rift prolongés où s'enchaînent les scènes de batailles. Indéniablement, on s'accroche aux pages de cette virée démoniaque mâtinée de monstres à la Cthulhu et de Pirates des Caraïbes dont l'atout majeur reste le style de son auteur dont la plume n'a pas son pareil pour distiler au fil des actions les plus soutenus un parfum d'humour et de cynisme du plus délicieux effet. Donc, un bon conseil, si, par bonheur, vous n'avez pas encore lu les deux premiers tomes de la série, accordez-vous un scéance de rattrapage et lancez vous à corps perdu dans cette trilogie ébouriffante, merveilleuse thérapie pour guérir de la morosité ambiante.
Les autres titres de la série :
1.Le livre des abysses
2.La couronne du chaos