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jeudi 12 septembre 2013


L'or du Rhin
(Livre illustré) Jeunesse / Mythologie germanique
AUTEUR : Loredana FARINA (Italie)
EDITEUR : Hachette Jeunesse-Pages d'or, 1/1971 — 24 p.
TO : Editrice AMZ, Milan, 1969
TRADUCTION : Ane Joba
COUVERTURE & ILLUSTRATIONS : Ivan Gongalov
Jadis, les ondines aux longs cheveux de soie, les trois filles du Rhin, avaient la garde d'un fabuleux trésor, l'or du Rhin, reposant au somment d'un rocher abrupt. Jusqu'au jour où Albéric, un Nibelungen, race de nains vivant dans le Nibelheim, royaume du brouillard situé dans les profondeurs de la Terre, accepta de renoncer à l'amour d'une Ondine pour s'emparer de l'or du Rhin qui devait lui fournir une incroyable pouvoir. Devenu roi de Nibelheim, avec cet or il se fait fabriquer toutes sortes d'objets magiques, dont un casque lui permettant de se changer en n'importe quelle créature et un fascinant anneau de pouvoir. Pendant ce temps, dans le royaume des dieux, Wotan, le roi des dieux, avait accepté, sur les conseils pernicieux du rusé Loge, de faire construire le fastueux palais du Walhalla par les deux géants Fasolt et Fafner. En échange, et au grand désespoir de son épouse Fricka, la déesse de l'amour, il avait promis de leur donner la sœur de cette dernière, la tendre Freia, déesse du printemps, de la jeunesse ardente et du bonheur. Conscient d'avoir commis une erreur, mais ne pouvant revenir en arrière, Wotan, aidé par Loge, réussit à persuader les géants de leur rendre Freia s'ils leur rapportaient l'or du Rhin d'Albéric. Pour y parvenir, Wotan et Loge se rendirent chez le roi des Nibelungen qui, pour leur montrer sa puissance, grâce au casque magique, se changea en dragon, puis en crapaud. Wotan profita de cette dernière métamorphose pour le capturer. Pour retrouver sa liberté, Albéric du abandonner aux dieux tous ses trésors, mais il maudit l'anneau qu'il venait de leur remettre. De retour aux Walhalla, Wotan le donna au géants avec tous les autres trésors. Mais, dés qu'ils virent l’anneau, ceux-ci se querellèrent, et Fafner tua son propre frère d'un coup de massue, événement tragique, prélude du crépuscule des dieux qui annonçait la fin du Walhalla ainsi que de ses divins habitants.

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