(Roman)
Mythologie Française
AUTEUR
:
ANONYME
(Gb)
EDITEUR
:
Bibliothèque Mondiale 100, 1957 — 284 p.
TRADUCTION
: Blaise Gautier
ILLUSTRATIONS
: Anonyme
Précédente
publication
:
Club du Livre du Mois
→ Conte
d'amour et de mort, la plus célèbre de toutes les oeuvres
médiévales. Elle est mise en forme à la fin du XII° siècles par
Béroul et Thomas. S'ensuivent dans toute l'Europe diverses
traductions, imitations et adaptations qui atteignent facilement la
quarantaine. Il raconte l'histoire de Tristan de Lonois, jeune
orphelin, neveu du roi marc de Cornouailles, qui, élevé en parfait
chevalier, accomplit son premier exploit dés son arrivée à la cour
en tuant le géant Morholt qui réclamait au roi Marc un tribut de
300 garçons et de 300 filles. Blessé, il échoue sur les côtes
d'Irlande où il est soigné par les philtres magiques de la belle
Yset la Blonde, la nièce du Morholt, qui ne sait pas qu'il a tué
son oncle. Puis il regagne la Cornouailles pour ne pas être reconnu.
Là-bas, un merveilleux cheveux blond arrive porté par le vent au
palais du roi Marc, qui envoie Tristan à la recherche de la Belle à
qui il appartient afin de l'épouser. De retour en Irlande, Tristan
tue un dragon qui terrorisait toute la région, et gagne ainsi la
main de Iseut la Blonde. Il doit cependant lui apprendre qu'il a tué
son oncle et qu'il est venu la chercher pour la conduire jusqu'au roi
Marc. Mais, durant le voyage de retour, les deux jeunes gens boivent
par hasard un philtre d'amour destiné à Iseut et Marc. Dorénavant
ils ne peuvent pas lutter contre leur folle passion et se voient en
secret. Démasqués, ils sont promis au bûcher, mais Marc les
épargne. Tristan, exilé, tente d'oublier dans les bras d'Yseut aux
blanches mains, une bretonne devenue son épouse, la belle Yseut la
blonde, mais il n'y parvient pas. Dupés par Yseut aux mains
blanches, les deux amants meurent. Ils sont ensevelis dans deux
tombes voisines et de la tombe de Tristant jaillit une ronce verte
qui s'enfonce dans la tombe d'Yseut et qui repousse chaque fois qu'on
la coupe, l'amour étant plus fort que la mort. L'une des nombreuses
versions de cette légende, traduite par Blaise Gautier.
Autre couverture :
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